Notre attention

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Commençons par le commencement, l’attention.
‍Dès 2015, une étude de Microsoft s’inquiétait déjà de la chute de notre capacité d’attention, passée de 12 à 8 secondes depuis l’an 2000.
Il serait même inférieur d’une seconde à celui du poisson rouge, comme le souligne Bruno Patino dans son livre "La Civilisation du poisson rouge".

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Le chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, Jean-Philippe Lachaux nous explique qu’aujourd’hui : « Ce qui compte, ce n’est plus de ne manquer de rien, mais de ne rien manquer ».
Le fameux syndrôme Fomo.

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Cela peut s'expliquer par la multiplicité des écrans ou encore par l'abondance des contenus.

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Ce terrifiant constat nous oblige à nous questionner et à réfléchir à nos futures productions vidéo pour continuer d'impacter positivement notre audience. 
Voyons ensemble 5 types de contenus vidéo qui, à mon sens, sont très intéressants à développer pour votre communication en 2025.

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Des contenus de plus en plus immersifs

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En tout temps, quand nous créons une vidéo notre but principal est d’immerger le spectateur et le placer au cœur du contenu. 
Aujourd’hui, que ce soit techniquement ou culturellement, il est possible de faire beaucoup de choses pour continuer de surprendre et d’intéresser votre spectateur et de sortir du lot. 

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Les avantages des contenus immersifs :

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• L'importance de casser les codes traditionnels pour surprendre son public ;
• s’adapter à une nouvelle audience en proposant de nouvelles idées ;
• donner l’impression aux spectateurs d’être, eux aussi, sur place.

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Comment se l’approprier dans sa communication ?

Quand vous réalisez une vidéo ou un live, il est important de toujours se poser la question "comment immerger le spectateur dans mon contenu pour l’intégrer au maximum ?

Cela peut passer, par exemple, par de la réalisation immersive, le fait d'utiliser des prises de vues en POV (Point Of View).

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Les spectateur devient de plus en plus acteur. 

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Des contenus de plus en plus interactifs

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Peu importe le support, que ce soit au cinéma, à la télévision ou sur internet, on remarque un intérêt et une tendance forte pour rendre son contenu le plus interactif possible.

Pour illustrer mes propos, prenons une réalisation sur laquelle nous avons l’honneur de travailler : "Les Burgers Volants", produit par Arte et Fourmi Rouge.

Après le succès de “Jour de Gloire”, film réalisé en direct en plan séquence diffusé le soir des élections présidentielles, Arte décide de remettre le couvert, sur sa chaîne Twitch cette fois-ci.

Le brief : réaliser le premier film interactif de l’histoire de l’internet français.

Rien que ça.

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Pendant plus de 2h de film, les viewers ont alors la possibilité de faire des choix pour changer le cours de l’histoire via des sondages. 

Les comédiens devaient donc s’adapter et jouer les scènes choisies en majorité par le tchat.

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Une prouesse qui n’a jamais été réalisée à ce niveau-là auparavant.

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Les avantages des contenus interactifs :

• L'implication du spectateur 
• La co-création de l’histoire 
• La création d'un lien fort entre les gens et avec la marque / le média grâce à une expérience inédite 

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Comment se l’approprier dans sa communication ?

Quand nous créons un contenu vidéo, il faut toujours se poser la question : comment le rendre le plus interactif possible ? 

Est-ce que c’est une question de contenu ? Une question de diffusion ? Une question de technique ? 

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Il y a toujours un moyen de rendre son contenu vidéo interactif. 

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Des contenus de plus en plus intimistes

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Dans un monde où la surproduction est de plus en plus un sujet "sensible", des formats plus "légers" reprennent du service.
Rassurez-vous, vous n’aurez pas besoin de monter l’Everest ou le Monts Saint Odile tous les week-end pour captiver votre audience. 

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Un décor, des micros, une caméra et vous pouvez lancer votre podcast vidéo.

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Les avantages des contenus intimistes :

• Un contenu et une production peu onéreuse ;
• Un contenu déclinable en audio et en vidéo ;
• Des contenus exploitables sur plusieurs semaines dans plusieurs formats sur différentes plateformes ;
• Un format qui vous permet de devenir votre propre média et d'affirmer votre expertise ;
• Un contenu de fond qui vit dans le temps.

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Des contenus de plus en plus narratifs

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Le succès des formats narratifs et documentaires n’est plus à prouver.
Que ce soit à la télévision ou sur internet, ces formats explosent et intéressent toujours plus de spectateurs.

On peut, par exemple, parler des chaînes Youtube de "The GreatReview", de "Ego", de "Feldup" ou encore du phénoménal documentaire produit par Arte “Dj Medhi, made in France”.

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Quels sont les ingrédients d’un bon documentaire ?

• Un storytelling puissant et un montage aux petits oignons;
• Avoir un angle clair et assumé ;
• Récolter les bons témoignages ;
• Ne pas hésiter à utiliser des archives photos ou vidéos pour donner du relief à votre histoire.

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Quels sont les avantages de ce format et comment se l’approprier dans sa communication ?

Pour votre communication, le format documentaire peut vraiment être intéressant.
Et l’avantage, c’est qu'il est accessible à tout le monde. En effet, qu'on soit une jeune entreprise comme une entreprise centenaire, on a toujours une histoire à raconter. 

• Maîtriser votre message et votre histoire ;
• Transmettre des émotions aux spectateurs externes comme internes ;
• Réaliser un support audiovisuel durable et utilisable dans différents contextes (salon, site, réseaux sociaux, etc) ;
• Renforcer le sentiment d’appartenance à votre marque.

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Des contenus de plus en plus multiculturels

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Est-ce qu’on arriverait pas à la croisée des chemins entre différentes cultures que, à la base, tout oppose (TV, cinéma, internet, ..) ? 

Aujourd'hui, il n'existe plus de contenu formaté uniquement pour TikTok ou pour un programme de télévision. 
On voit des crossover dans tous les sens, comme par exemple "Danse avec les stars d'internet" qui a réuni plus d'un million de personnes en prime time. 

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Comment se l’approprier dans sa communication ?

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Cette ouverture d’esprit qu’ont les diffuseurs, aujourd’hui, doit nous questionner et remettre en question nos convictions.

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• Quel contenu pour quelle plateforme ?
• Quel format plutôt qu’un autre ?
• Ça c’est plus TikTok, ça c’est plus Facebook, etc.

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Il faut réfléchir à "pourquoi est-ce qu'on publie et pourquoi est-ce qu’on communique ?". 

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Créons des ponts entre les médias et les cultures.

Je pense que nos contenus n’en seront que meilleurs car ils toucheront plus de monde et seront encore plus rassembleurs. 

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Que retenir de tout ça ?

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Sortons des sentiers battus, ne restons pas bloqués dans des cases.
Pensons "contenu utile" pour notre audience en plaçant le spectateur au coeur de sa conception.
Pensons “interactivité”, peu importe le format de son contenu.